Le Burkina assume désormais la présidence du Conseil des ministres de l’UEMOA

octobre 8, 2025

Le Burkina Faso assure la présidence du Conseil des ministres de l’UEMOA. Cette nomination marque un tournant pour la coopération économique entre les huit États membres. Elle survient dans un contexte de tensions régionales.

Aboubakar Nacanabo devient président du Conseil des ministres

Le 6 octobre 2025, les pays de l’UEMOA ont désigné le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo. Cette nomination s’est faite à Dakar, lors d’une session du Conseil. Le mandat dure deux ans.

Ce poste revient à tour de rôle aux États membres. Il s’agit d’une présidence tournante prévue par les textes de l’Union. Le Conseil réunit deux ministres de chaque pays. Il pilote les orientations économiques et valide le budget de l’Union.

Lors de la précédente réunion en juillet à Lomé, aucun accord n’avait été trouvé. Les représentants des pays du Sahel avaient quitté la session. La désignation de Nacanabo met fin à ce blocage.

Le contexte politique renforce l’enjeu de cette présidence

Le Burkina Faso appartient à l’Alliance des États du Sahel. Cette appartenance pèse sur les équilibres régionaux. Elle ajoute une dimension politique à cette prise de fonction.

En présidant le Conseil, Ouagadougou devra gérer ces tensions. Il devra aussi relancer la coopération entre les membres. La capacité à bâtir un consensus sera déterminante.

Cette responsabilité implique un leadership fort. Aboubakar Nacanabo connaît bien les dossiers économiques. Il bénéficie d’une légitimité technique. Il devra maintenant mobiliser l’ensemble des acteurs.

La relance de l’Union passe par l’action collective

Plusieurs dossiers attendent une impulsion politique. L’Union doit accélérer l’harmonisation fiscale et renforcer la coordination budgétaire. La stabilité monétaire reste une priorité.

Le nouveau président du Conseil peut impulser une dynamique collective. Il peut encourager des projets communs et renforcer la solidarité régionale.

L’UEMOA a besoin d’un cap clair. Elle doit rester un espace de convergence malgré les défis géopolitiques. La présidence burkinabè peut ouvrir cette voie si elle s’appuie sur un engagement fort des États membres.

Morgan Dossou

Journaliste passionné depuis une dizaine d'années, je m’intéresse aux grands enjeux de notre époque et à l’évolution du monde contemporain. Mon objectif est de proposer une information claire, fiable et accessible à tous, en mettant en lumière des sujets variés qui nourrissent la réflexion et favorisent une meilleure compréhension de l’actualité.

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