Simone Gbagbo tend la main avant la présidentielle ivoirienne

octobre 23, 2025

Deux jours avant le vote, Simone Ehivet Gbagbo remet en avant un mot rarement entendu dans le discours politique ivoirien, le pardon. À l’approche d’un scrutin à forts enjeux, l’ancienne Première dame appelle à dépasser les rancœurs. Elle mise sur la réconciliation pour construire une paix durable.

Elle appelle à tourner la page

Invitée par Radio France Internationale, Simone Gbagbo choisit ses mots avec soin. Elle s’adresse directement aux Ivoiriens. Elle leur demande d’avancer ensemble. Son objectif est d’encourager un climat apaisé à l’approche du scrutin du 25 octobre.

Depuis des années, les élections riment souvent avec tensions. La mémoire des violences postélectorales de 2010 reste vive. Pourtant, Simone Gbagbo parle aujourd’hui d’unité. Elle souhaite voir les opposants se parler. Elle veut voir les familles politiques s’écouter.

À travers ce message, elle tend la main à toutes les sensibilités. Elle ne désigne aucun responsable. Elle n’évoque pas non plus de noms. Elle parle de nation, de paix, et de futur. Cette posture tranche avec les discours de campagne souvent musclés. Elle mise sur le rassemblement plutôt que sur la confrontation.

Un message symbolique dans un moment décisif

Cet appel ne tombe pas par hasard. Il arrive à un moment charnière. Le pays s’apprête à voter. Les tensions sont palpables. Les camps s’observent, se défient, se méfient.

Simone Gbagbo, même sans être candidate, reste une figure politique influente. Son intervention peut faire bouger les lignes. Elle conserve une légitimité auprès de nombreux partisans. Sa voix porte, surtout dans un contexte où la confiance entre leaders politiques reste fragile.

Certains voient dans cette déclaration une manœuvre pour revenir sur le devant de la scène. D’autres y perçoivent une volonté sincère d’apaiser les esprits. Quelles que soient les intentions, son discours marque un contraste. Il propose un cap alors que la campagne reste tendue.

Ce message pourrait aussi provoquer des réactions. D’autres acteurs politiques pourraient se sentir interpellés. Ils pourraient à leur tour prendre position sur la question de la réconciliation. En cela, Simone Gbagbo ouvre un espace. Elle relance un débat mis de côté.

Morgan Dossou

Journaliste passionné depuis une dizaine d'années, je m’intéresse aux grands enjeux de notre époque et à l’évolution du monde contemporain. Mon objectif est de proposer une information claire, fiable et accessible à tous, en mettant en lumière des sujets variés qui nourrissent la réflexion et favorisent une meilleure compréhension de l’actualité.

Laisser un commentaire